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Opinion

Un an après, les leçons ukrainiennes

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Un lance-roquettes multiple BM-21 Grad tire, dans la région sud-est de Kharkiv -

Photo: by ANATOLII STEPANOV/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Il y a un an, la Russie de Poutine envahissait l’Ukraine. Quelques jours avant l’invasion, des « experts » soutenaient encore que Poutine n’allait jamais le faire et qu’il ne s’agissait que de rumeurs fabriquées par les « Américains va-t-en-guerre ». Ils ont ensuite soutenu que la « libération » de l’Ukraine allait être une opération facile et rapide menée sous les applaudissements du peuple. O, Kiev n’est pas tombée et les troupes russes ont reculé. Pendant les jours, les semaines et les mois qui vont suivre, ces mêmes « spécialistes » vont faire preuve d’une imagination débordante pour trouver des circonstances atténuantes aux crimes de Poutine et pour justifier même la destruction et l’occupation du pays. Un an après, ils semblent n’avoir toujours rien compris. D’abord, le fait que les Ukrainiens ne veulent pas des Russes et qu’ils se battent héroïquement derrière leur président, Volodymyr Zelensky. Le fameux « clown », comme ils le surnomment sur les réseaux sociaux, a réussi à mobiliser tout un peuple pour défendre la patrie et montrer à Poutine qu’il s’est complètement trompé : la nation ukrainienne existe bel et bien et lui résiste avec un courage inouï.
L’Ukraine se bat pour son indépendance, sa souveraineté et la liberté. Elle se bat aussi pour nous. D’abord parce que, comme l’a très bien écrit Thierry Wolton, elle paye pour l’Occident qui n’a toujours pas bien compris ce qu’a été le communisme et a fait preuve de naïveté face à un dictateur comme Poutine. Ensuite, pas besoin d’être académicien pour comprendre que, si Poutine arrive à occuper l’Ukraine, il ne s’arrêtera pas là. Depuis qu’il est arrivé au pouvoir, en plus d’empoisonner des opposants ou des oligarques qui osent le contredire, il envoie ses soldats et ses mercenaires chez ses voisins et même en Afrique. Il est nostalgique de l’URSS et il l’a dit plusieurs fois. La défaite de l’Ukraine serait aussi un feu vert donné à la Chine pour attaquer Taïwan et sûrement d’autres pays.
N’en déplaise à Hubert Védrine, le combat exemplaire de l’Ukraine devrait nous faire comprendre – enfin – qu’il y a, d’un côté, le monde libre et démocratique et, en face, le monde des autocraties, celui de la Russie et de la Chine (avec l’Iran et la Corée du Nord) qui veulent nous imposer leur système dictatorial. C’est une guerre pour notre civilisation et la victoire de l’Ukraine sera aussi la nôtre.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

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