Les hôtels et restaurants sont en manque de main d’œuvre… ils veulent pouvoir embaucher des migrants

Faciliter l'obtention des autorisations de travail pour les étrangers sans papiers
Photo: Capture La Quotidienne YT
L’hôtellerie-restauration est-elle en pénurie de main-d’œuvre ? « 130 000 emplois sont à pourvoir dans le secteur » témoigne Didier Chenet, président du GNI hôtellerie-restauration.
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Selon Le Parisien, Didier Chenet annonce que les professionnels du secteur sont prêts à embaucher des migrants : « On attend maintenant du gouvernement qu’il donne des papiers à ces personnes. La formation, le boulot, on est là pour les fournir ».
Dans ce métier, il faut parfois s’armer de patience et de tolérance car les tâches sont souvent pénibles, les horaires élastiques et les salaires quelquefois bien mal rémunérés…
Les Français boudent-ils cette profession ?
« Ils boudent de plus en plus certains postes difficiles, comme celui de plongeur, par exemple (…). Pourtant, il existe un vrai ascenseur social dans ce métier. Il n’est pas rare de voir des gens qui ont commencé commis de salle finir par gérer un établissement », explique Didier Genet.
Faciliter l’obtention des autorisations de travail pour les étrangers sans papiers
L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (Umih) travaille également en ce sens, avec l’objectif de mettre en place un projet facilitant l’intégration des ressortissants étrangers dans ces métiers.
Une personne qui a le statut de réfugié peut chercher du travail et se faire employer comme un citoyen français.
Par contre, s’il s’agit d’un demandeur d’asile, c’est-à-dire une personne qui est en attente de son statut de réfugié, elle peut solliciter un poste dans un minimum de neuf mois après le dépôt de sa demande et uniquement dans un secteur manquant de main-d’œuvre.
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