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Le bœuf brésilien consommé en Europe et aux USA ne serait pas assez bon pour les Russes

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Un exemple de steaks brésiliens prêts à être dégustés. Les gymnastes, Danell Leyba et Sam Mikulak des États-Unis devant des steaks sur la plage de Copacabana le 19 août 2016 à Rio de Janeiro au Brésil.

Photo: Harry How / Getty Images

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Durée de lecture: 1 Min.

À force de représailles contre les sanctions dont elle fait l’objet, la Russie réduit encore ses importations. La Russie a décidé de suspendre à partir du 1er décembre les importations de bœuf et de porc du Brésil sous prétexte que la viande brésilienne consommée aux USA et en Europe serait dangereuse pour la santé des Russes. La Russie a donc décidé d’interdire la  ractopamine, un additif alimentaire utilisé pour augmenter la masse musculaire des animaux autorisé aux USA.
Dans un communiqué, l’agence de régulation des produits agricoles Rosselkhoznadzor précise avoir détecté de la ractopamine et d’autres « hormones de croissance » dans la viande brésilienne.
L’agence russe précise avoir dû prendre « des mesures sévères pour la protection des consommateurs russes » et imposer à partir du 1er décembre des « restrictions temporaires » sur les importations de bœuf et de porc.
Cette décision restreint encore les sources d’importations de viande pour la Russie, celles d’Union européenne, des États-unis, du Canada et d’Australie, entre autres pays occidentaux, étant déjà interdites par l’embargo agricole imposé depuis 2014 en réponse aux sanctions dues à la crise ukrainienne.
En février, la Russie avait déjà décidé de suspendre les importations de bœuf néo-zélandais en raison de l’utilisation de ractopamine.
La ractopamine est un additif alimentaire utilisé pour augmenter la masse musculaire des animaux interdit en Russie au motif qu’il peut avoir des effets négatifs sur la santé des consommateurs.
R.B avec AFP