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Une femme meurt en participant à un test de gilet pare-balles lors d’une soirée alcoolisée entre amis

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Photo: par GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 juin, à Montpon-Ménestérol en Dordogne, une femme de 47 ans a été retrouvée morte. Celle-ci aurait participé à un test de gilet pare-balles, qui a mal tourné, lors d’une soirée alcoolisée entre amis.
Samedi matin, alors qu’il exécutait sa tournée habituelle, un éboueur a découvert le corps sans vie d’une femme devant le cimetière de Montpon-Ménestérol. Horrifié, l’homme a immédiatement alerté les forces de l’ordre, qui ont ouvert une enquête pour meurtre, a rapporté France bleu.
Selon les premiers éléments d’enquête, la femme était une mère de trois enfants qui avait participé la veille à une fête entre amis. Une soirée alcoolisée qui a visiblement très mal tourné. En effet, pour s’amuser, la bande d’amis a voulu faire un test de gilet pare-balles. La femme s’est alors portée volontaire et son ami, âgé de 55 ans et chez qui se passait la soirée, a tiré après qu’elle a enfilé le gilet.
Un tir qui n’a, tristement, pas manqué sa cible.
Au final, quatre personnes ont été interpellées, a rapporté Midi-Libre.
Il s’agit d’un jeune de 18 ans, qui a expliqué aux enquêteurs que tous ont consommé de la drogue et de l’alcool, ainsi que l’homme de 55 ans, auteur présumé du tir, qui n’a pas été entendu par les autorités car encore sous le coup d’une alcoolisation excessive. Les deux autres personnes, dont un autre jeune de 18 ans, ont été entendues par les forces de l’ordre.
À noter que l’homme de 55 ans est connu défavorablement de la justice pour plusieurs délits routiers, en particulier pour des conduites en état d’ivresse.
De plus, le corps de la femme ayant été découvert aux abords du cimetière de la commune, cela signifie qu’il a été déplacé. D’après le voisinage, il y a bien eu des bruits de pas et de portières de voiture dans la nuit.
Désormais, une autopsie doit être réalisée pour comprendre la chronologie des faits et déterminer les circonstances exactes du drame. Les médecins légistes pourront ainsi définir si la victime était encore en vie ou non lorsqu’elle a été déplacée.
Quant à l’éboueur, en état de choc après avoir découvert le corps, ce dernier bénéficie d’un suivi psychologique.