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La Chine s’engage à « appliquer vigoureusement » les sanctions contre la Corée du Nord

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Cette photo publiée le 14 août 2017 par l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA, montre le dictateur communiste nord-coréen Kim Jong-Un lors de l'inspection du commandement de la Force stratégique de l'Armée populaire coréenne dans un endroit tenu secret en Corée du Nord.

Photo: STR/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Par le passé, la Chine a toujours été l’allié principal du régime communiste nord-coréen. Aujourd’hui, le soutien pourrait être en train de disparaître. Après avoir voté aux Nations Unies en faveur de l’imposition des sanctions contre la Corée du Nord, les dirigeants chinois ont récemment démontré leur intention d’appliquer ces sanctions.
Le 18 septembre, Donald Trump s’est entretenu avec le dirigeant chinois Xi Jinping et, selon le communiqué de presse, « les deux dirigeants se sont engagés à maximiser la pression sur la Corée du Nord par le biais de l’application vigoureuse des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ».
Les sanctions des Nations Unies interdisent les importations du charbon, du fer, du plomb et d’autres produits nord-coréens. Le 14 août, la Chine a annoncé qu’elle appliquerait ces sanctions. Après que le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé une nouvelle série de sanctions le 11 septembre, la Chine a de nouveau indiqué qu’elle les appliquerait.
Cependant, malgré les sanctions, le dictateur nord-coréen Kim Jong-Un a poursuivi ses tests de missiles. Le plus récent a été effectué le 14 septembre dernier, lorsqu’un missile balistique de portée intermédiaire a été lancé au-dessus du Japon.
Le 12 septembre, à la veille de cet essai, Heather Nauert, la porte-parole du Département d’État américain, a déclaré lors d’une conférence de presse que même si « la Chine peut faire davantage » par rapport à la Corée du Nord, le changement de sa position en faveur du soutien des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU est « significatif ».
Heather Nauert a également souligné que 90 % du commerce de la Corée du Nord passe par la Chine, mais que « la Chine a déclaré à plusieurs reprises qu’elle s’oppose à la nucléarisation de la péninsule coréenne » et que, dans cet esprit, la Chine « travaille avec nous, nous travaillons avec eux, pour essayer d’arriver à ce but ».
De son côté, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson s’est entretenu à ce sujet avec ses homologues étrangers. Le 18 septembre, il a parlé avec Sushma Swaraj, ministre indien des Affaires extérieures, et Taro Kono, ministre japonais des Affaires étrangères. Les trois ministres ont « approuvé et applaudi » les sanctions contre la Corée du Nord et « ont appelé à poursuivre les actions internationales » visant à restreindre les programmes nucléaires et balistiques de la Corée du Nord.