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Attentat en Isère: une vague de réactions de la part des politiques (+vidéos)

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Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve donne une conférence de presse près de l'entrée de l'usine de gaz Air Products à Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon, le 26 juin, 2015 après un attentat terroriste sur le lieu de l'usine.

Photo: PHILIPPE DESMAZES/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

 
Un nouvel attentat vient d’être commis ce matin sur le sol français, sur un site de gaz industriels en Isère. Une voiture serait entrée dans l’usine percutant des bonbonnes de gaz et causant une explosion. Deux personnes ont été blessées et une victime a été retrouvée décapitée devant les portes. Au même moment, deux terroristes armés de kalachnikov entraient dans un hôtel remplis de touristes en Tunisie, et faisaient 19 victimes.
En Isère, dans l’usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier près de Lyon, un drapeau portant des inscriptions en arabe a été retrouvé sur les lieux du drame, ne laissant guère de doutes sur les motivations de l’attentat.
Un suspect âgé de 35 ans a été arrêté et est actuellement en garde à vue. Il avait fait l’objet d’une fiche de sureté pour «  radicalisation  » en  2006 à la Direction de la surveillance du territoire, a déclaré le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Un autre suspect présumé est encore recherché par la police.
De tous bords l’émotion a été et est encore grande, les images des attentats de Charlie Hebdo en janvier étant encore très vives dans les esprits.
François Hollande, semble t-il très ému, s’est exprimé lors d’une conférence exceptionnelle à Bruxelles : « L’attaque est de nature terroriste dès lors qu’il a été retrouvé un cadavre décapité avec des inscriptions », a déclaré le chef de l’État. Voir ci dessous une partie de son intervention
Manuel Valls s’est quant à lui exprimé d’Amérique du Sud, d’où il a écourté le voyage  : « Le terrorisme islamiste a frappé une nouvelle fois en France », a déclaré le chef du gouvernement.
Dans l’opposition, soit on critique l’action du gouvernement, soit on défend une idée de la République et d’une unité nationale. Nicolas Sarkozy, président des Républicains et ancien chef de l’État, a demandé « solennellement au gouvernement de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette attaque » en ajoutant que « jamais la République ne cédera face à la barbarie terroriste. »

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Pour Alain Juppé (Les Républicains): « La menace terroriste est maximum. L’attentat en Isère nous le rappelle, hélas! L’État doit tout mettre en œuvre pour protéger ses citoyens ».
Marine Le Pen, présidente du Front national  a réagi quant à elle dans un style moins tempéré:  « Les grandes déclarations doivent maintenant cesser. Les marches, les slogans et la communication émotionnelle doivent enfin laisser la place à l’action. (…) » en demandant ensuite que « les étrangers suspectés de fondamentalisme islamiste doivent être au plus vite expulsés du territoire national. »

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Marine Le Pen, présidente du Front national  a réagi quant à elle dans un style moins tempéré:  « Les grandes déclarations doivent maintenant cesser. Les marches, les slogans et la communication émotionnelle doivent enfin laisser la place à l’action. (…) » en demandant ensuite que « les étrangers suspectés de fondamentalisme islamiste doivent être au plus vite expulsés du territoire national. »

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Pour Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du PS :  « Grande émotion devant cet attentat et son mode opératoire. Restons unis. Pas d’amalgames. Ne jouons pas sur les peurs. »
La carte de l’apaisement a été jouée quant à elle dans les rangs du gouvernement.

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Pour Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, il faut défendre la République:

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