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Aucun ADN de thon dans les sandwichs au thon de Subway, selon un laboratoire

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Un restaurant Subway à New York, photo d'archives de 2003

Photo: Stephen Chernin/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Des tests en laboratoire initiés par le New York Times ont révélé que dans un certain nombre de sandwichs au thon Subway on ne parvenait pas à identifier l’ADN de thon.
Dimanche dernier, le New York Times a publié un article expliquant qu’un de ses journalistes avait acheté « plus d’un mètre cinquante de sandwichs au thon Subway » [ndr. les sandwichs sont vendus selon leur taille] dans trois points de restauration différents à Los Angeles. Les chercheurs d’un laboratoire dédié au poisson ont ensuite analysé ces sandwichs sans parvenir à identifier l’ADN de thon.
Le laboratoire a déclaré : « Il n’y avait pas d’ADN de thon amplifiable dans l’échantillon, de ce fait nous n’avons pu obtenir aucune molécule amplifiée de cet ADN. »
« Par conséquent, nous ne pouvons pas identifier l’espèce », a précisé le laboratoire.
« Il y a deux conclusions », a étayé un porte-parole du laboratoire au média, « la première, c’est qu’il a été tellement transformé que tout ce que nous avons pu en tirer ne pouvait plus être reconnu, ou bien dans tout ce que nous avons trouvé, il n’y avait rien qui ressemble à du thon. »
Epoch Times a contacté Subway pour obtenir ses commentaires.
Selon Subway, un test semblable a déjà été effectué en février. À cette époque, l’émission Inside Edition a envoyé des échantillons de New York pour qu’ils soient analysés par le laboratoire Applied Food Technologies, en Floride. Ici, de l’ADN de thon a été identifié dans les sandwichs.
Cependant, en janvier, lors d’un procès intenté devant le tribunal fédéral du district nord de la Californie, il est apparu que l’ingrédient présenté comme du « thon » dans les sandwichs et les wraps Subway était « fabriqué à partir de tout sauf du thon ».
En effet, dans une plainte déposée par Karen Dhanowa et Nilima Amin du comté d’Alameda, le « thon » vendu par la célèbre chaîne de sandwichs ne serait selon eux qu’un « mélange de diverses préparations ».
Dans leur plainte, Karen Dhanowa et Nilima Amin affirment avoir effectué des tests indépendants en laboratoire sur de « multiples échantillons » de thon provenant de plusieurs Subway en Californie, et les résultats ont montré qu’il s’agissait en réalité « d’un mélange de diverses préparations qui ne sont pas du thon, mais qui ont été assemblées par le défendeur pour imiter l’apparence du thon ».
L’avocate du couple, Shalini Dogra, n’a pas donné plus de détails sur les ingrédients spécifiques révélés par les tests en laboratoire.
« Nous avons découvert que ces ingrédients n’étaient ni du thon ni même du poisson », a-t-elle cependant notifié au Washington Post.
Subway a tout démenti, déclarant dans un communiqué de presse que ses sandwichs étaient faits à base de 100 % pur thon pêché à l’état sauvage.
Et au porte-parole de Subway de déclarer dans un communiqué : « Il n’y a rien de vrai dans ces allégations, dans la plainte déposée en Californie. Subway livre à ses restaurants du thon 100 % pur et cuit, mélangé à de la mayonnaise et utilisé dans des sandwichs, des wraps et des salades fraîchement préparés puis servis et appréciés par nos clients. »
« Le goût et la qualité de notre thon en font l’un des produits les plus populaires de Subway, et ces accusations sans fondement menacent de nuire à nos franchisés, des propriétaires de petites entreprises qui travaillent sans relâche pour faire respecter les normes élevées que Subway fixe pour tous ses produits, y compris son thon. »
« Compte tenu des faits, cette action en justice constitue une attaque imprudente et inappropriée contre la marque et le fonds de commerce de Subway et contre le gagne-pain de ses franchisés californiens. »
« En effet, il n’y a aucune base légale ou factuelle pour les réclamations des plaignants, qui sont inconsistantes et se poursuivent sans enquête adéquate. »
Isabel van Brugen est une journaliste primée qui travaille actuellement comme reporter pour Epoch Times. Diplômée d'une maîtrise de journalisme à l'Université de Londres ainsi que d'une maîtrise en langues, elle a collaboré avec diverses publications telles que le Times, le London Evening Standard, le Grazia UK, le Daily Express et le Bang Showbiz.

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