Ludwig Van. Le mythe Beethoven

Ludwig van Beethoven (1770-1827). Quatuor n°15 en la mineur opus 132. Molto adagio. Heiliger. Dankgesang eines Genesenen an die Gottheit, in der lydischen. Tonart, 1825. manuscrit dédié au prince Nikolaï Galitzine.
Photo: © Beethoven-Haus, Bonn
La Philharmonie de Paris présente, jusqu’au 29 janvier, une exposition sur Ludwig Van Beethoven. Par-delà la musique, le musicien inspirait différents domaines comme la littérature, l’art, le cinéma et même la politique.
Bourdelle, Rodin, Hugo, Gide, Klimt, Dali, Warhol, Godard ou Kubrick sont tous là pour témoigner de l’influence du musicien devenu symbole du sur-dépassement, de l’héroïsme tragique et de l’artiste visionnaire, un symbole qui dépasse les genres artistiques et les frontières géographiques.
L’exposition commence le 26 mars 1827, le jour de sa mort, jour d’un deuil collectif annoncé partout en Europe.
Portraits intimes, sculptures grandiloquentes, performances, publicités, masques mortuaires, objets reliquaires, œuvres cinématographiques, affiches de propagande, maquettes d’architecture et installations contemporaines : plus de 250 œuvres visuelles et sonores témoignent de la prodigieuse fécondité de l’imaginaire suscité par Beethoven. À la démonstration visuelle répond un riche parcours sonore explorant sa postérité musicale, depuis la Fantaisie opus 17 de Schumann, jusqu’au remix de la Dixième symphonie de Beethoven de Pierre Henry, sans négliger les musiques actuelles et populaires, et notamment les expérimentations de la scène électronique.
Afin de plonger le visiteur au cœur de l’œuvre de Beethoven, la musique est très présente tout au long de l’exposition. Les œuvres de Beethoven sont diffusées dans les salles de manière directive, avec des assises en regard des œuvres d’art auxquelles elles font écho.
Un parcours ludique a été conçu pour les enfants.
pour en savoir plus : philharmoniedeparis





