Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, porte plainte après des tags sur son domicile

Le président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard à la préfecture du Rhône, à Lyon, le 16 septembre 2024.
Photo: MATTHIEU DELATY/Hans Lucas/AFP via Getty Images
Le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a annoncé vendredi avoir déposé plainte après la découverte de « messages d’intimidation » tagués à son domicile et revendiqués en ligne par des militants anti-expulsions.
« Un groupuscule s’est introduit dans ma copropriété pour y inscrire des messages d’intimidation me visant personnellement. Cet acte inacceptable constitue une tentative manifeste de pression personnelle et politique », explique l’élu sur X.
« Les menaces, les intimidations et les intrusions dans la sphère privée ne sauraient être tolérées dans un État de droit », ajoute-t-il.
Dans un texte relayé par le site Rebellyon, des militants anonymes revendiquent cette action au nom de la défense des sans-abris. Ils expliquent avoir tagué « Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! ».
« La prochaine fois que la Métropole de Lyon ose mettre quelqu’un à la rue, l’adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l’immeuble », menacent-ils, reprochant à la collectivité d’expulser « de nombreux squatts » chaque année.
Bruno Bernard assure pourtant faire des efforts « très larges » en matière d’hébergement d’urgence. Selon lui, le budget alloué a été multiplié par 14 depuis le début du mandat écologiste, passant de 800.000 euros par an en 2019, à 11,3 millions en 2024, ce qui permet la prise en charge de près de 1200 personnes.

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