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Il a inventé un moteur thermique fonctionnant juste avec de l’eau et du soleil

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Jean-Pierre Gervais devant son moteur thermique fait de bouteille, de pailles et d’un peu d’eau.

Photo: Capture d’écran de sa chaîne Youtube

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Durée de lecture: 3 Min.

Depuis cinq ans, Jean-Pierre Gervais travaille sur ce projet pour lequel il a utilisé toutes ses connaissances, en tant que professeur en génie thermique et plombier-chauffagiste. Le moteur qu’il a conçu transforme l’énergie thermique en énergie mécanique. Il fonctionne sans combustion et n’émet pas non plus de CO2.
L’invention de cet enseignant en génie thermique va-t-elle « révolutionner la science fondamentale », comme il l’explique dans les colonnes d’Ouest-France ? Le quinquagénaire, qui habite Morcenx-La-Nouvelle (Landes), affirme avoir inventé « le moteur du futur ». Sa « roue thermogravitationnelle » fonctionne avec de l’eau, de l’air, de l’aluminium, et des matières recyclées telles que des bouteilles et des pailles en plastique.

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« Sans aucune combustion »
Pour Jean-Pierre Gervais, « c’est la solution écolo de demain ». « Elle est capable de convertir la chaleur thermique en énergie mécanique sans aucune combustion. Elle n’utilise que l’énergie de l’eau et du soleil pour fonctionner. Il n’y a donc pas d’émission de CO2, nocives pour l’environnement », indique-t-il encore à Ouest-France. C’est la différence de température, même faible, qui crée une force et fait tourner l’axe. « Pour chauffer l’air, on utilise le rayonnement solaire, même diffus », précise à France 3 Aquitaine l’enseignant originaire des Ardennes. Il ajoute qu’il lui a fallu fournir « un gros investissement personnel » pour « chercher les matériaux et la façon de les assembler » et ainsi « trouver le mouvement adéquat ».
La structure de son invention est en polystyrène mais selon lui, « on pourrait aussi utiliser du bois ou de la paille. Alors qu’aujourd’hui, les moteurs thermiques sont plutôt faits de métal, d’huile et d’essence… », mentionne-t-il encore auprès d’Ouest-France.
L’enseignant a déposé le brevet de son invention
Si sa « roue thermogravitationnelle » ne peut pas remplacer les moteurs thermiques des voitures, elle pourrait cependant être utilisée dans certains pays, pour « remonter l’eau d’un puits par exemple », en utilisant l’axe qui tourne et en l’associant à une poulie, signale-t-il à France Bleu. Ce système, en produisant de l’énergie renouvelable, est semblable aux éoliennes ou aux panneaux photovoltaïques.
Pour l’heure, l’inventeur a déposé un brevet de sa trouvaille en ce début d’année. Il aimerait par ailleurs trouver des soutiens, notamment financiers, afin de créer un prototype à l’échelle d’une maison et ainsi pouvoir effectuer des mesures plus précises, relate France Bleu.