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Toulouse : le député LREM Pierre Cabaré au cœur d’une enquête pour harcèlement sexuel

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Le député de La République en Marche (LREM) Pierre Cabaré.

Photo: : GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Pierre Cabaré, député LREM de la 1re circonscription de Haute-Garonne, se retrouve au cœur d’une enquête préliminaire dans laquelle il serait accusé de harcèlement sexuel et moral. Lucie Schmitz, son ex-collaboratrice, a déposée plainte pour agression sexuelle.
Il y a quelques semaines, le parquet de Toulouse et les enquêteurs du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse ont été saisis de l’affaire. L’ouverture de cette enquête fait suite à une plainte déposée par Lucie Schmitz, qui affirmerait avoir subi les assauts de son patron.
Au moments des faits, Lucie Schmitz était l’assistante parlementaire de Pierre Cabaré et reste toujours sa suppléante au poste de député de Haute-Garonne.

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M. Cabaré est également membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée, ainsi que l’un des 4 vice-présidents de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
Licenciée par Pierre Cabaré, Mme Schmitz devrait entamer une procédure devant le conseil de prud’hommes dans les semaines à venir. D’après France3 Occitanie, le député affirme de son côté qu’elle ne respectait pas les règles professionnelles, et qu’elle ne répondait plus « aux injonctions de l’Assemblée nationale concernant les collaborateurs parlementaires ».
Deux licenciements en quelques mois
En début d’année, un second collaborateur a également été licencié pour faute grave à cause de son comportement inapproprié. Le jeune homme aurait été le témoin visuel des agressions du député envers Mme Schmitz, et se serait même interposé en décembre 2018, demandant à son employeur de cesser ses agissements.
Au total, depuis son élection en juin 2017, pas moins de six collaborateurs auraient quitté le service de l’élu. Deux ont été licenciés, les trois autres ont fait l’objet d’une rupture conventionnelle de contrat. Les quatre derniers en date sont partis au cours de l’été.
Le député Pierre Cabaré devrait être entendu dans les prochaines semaines par les policiers du SRPJ. Il est pour le moment présumé innocent, et le parquet décidera à l’issue de l’enquête préliminaire s’il y a matière à ouvrir une information judiciaire, ou à classer la plainte sans suite.