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Seine-et-Marne: ce chien de chasse échappe à l’euthanasie grâce à un élan de solidarité

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Jack est un épagneul qui revient de loin.

Photo: : Przemek Iciak/Shutterstock

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Durée de lecture: 2 Min.

Début janvier, le propriétaire d’un épagneul blessé s’était résolu à le faire euthanasier à Saint-Germain-sur-Morin. La pauvre bête a finalement survécu grâce à un bel élan de solidarité.
Jack est un épagneul âgé de 7 ans. Il vivait en meute chez son propriétaire, un chasseur des environs. Vendredi 5 janvier, le chien de chasse est gravement blessé à la patte à cause de sa chaîne. Son maître le conduit alors dans une clinique vétérinaire de Saint-Germain-sur-Morin (Seine-et-Marne). Après auscultation, le verdict est sans appel: une lourde opération, coûtant 2500 euros, est nécessaire pour soigner le canidé, raconte Actu.fr.
Mais à la surprise générale, le propriétaire de Jack refuse, et demande à euthanasier l’animal, rapporte Les Sans Voix, une association de protection animale située à Jablines. Toujours selon Les Sans Voix, le vétérinaire marque son désaccord avec cette solution et parvient à convaincre le Saint-Germinois de laisser son chien à l’association.
Des petits gestes qui comptent
Les Sans Voix est une association à but non lucratif. Aussi, l’organisme n’avait pas les fonds nécessaires pour l’opération de Jack. Après avoir négocié le prix avec le chirurgien, qui a accepté de fixer le coût de l’intervention à 1000 euros, l’association a mis en ligne une cagnotte sur sa page Facebook. « C’est une belle solidarité qui s’est mise en place. Chacun donnait 10, 20 ou 50 euros. Des dons ont également été déposés directement à la clinique », relève Catherine, la présidente de l’association. Une semaine plus tard, le samedi 13 janvier, la brave bête était opérée et une broche lui a été installée pour soigner sa fracture.
Depuis, l’animal est en convalescence à la clinique, où deux auxiliaires spécialisées vétérinaires s’occupent de lui, changent ses pansements et le promènent. « Elles viennent sur leur temps libre s’occuper de lui et surtout lui faire découvrir la vie qu’il n’a jamais eue, au chaud et entouré d’amour », poursuit la présidente des Sans Voix. Le 3 février, Jack a rencontré sa nouvelle maîtresse, Anne, qui l’adoptera une fois sa broche retirée. « Ce sauvetage a été possible grâce à tous les généreux donateurs, que cela soit sur la cagnotte ou directement à la clinique », conclut la présidente d’association.