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Lutter contre la dépression estivale

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Une personne sur cent souffre de dépression causée par le début de l’été.

Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 2 Min.

L’été, c’est le temps des vacances, des jours fériés et la réalisation de bons moments attendus toute l’année ; bref, l’été ce n’est pas l’hiver. Cependant, il se trouve que 1 % de la population souffre de dépression causée par le début de l’été.
Nous entendons souvent parler de la dépression hivernale, qui est associée à l’arrivée du temps froid et une diminution du nombre d’heures d’ensoleillement. Les journées d’hiver conduisent à des niveaux réduits de sérotonine, l’hormone qui règle l’humeur.
Il se trouve que la dépression hivernale a un frère jumeau, qui vient en été. Ce trouble affectif saisonnier est connu comme la dépression estivale. Elle a été découverte en 1984 par des scientifiques de l’Institut national de la santé mentale des États-Unis.
La dépression d’été commence au printemps, mais sa cause a toujours mis les médecins dans une impasse. Le pic de la dépression estivale arrive au moment de transition entre le printemps et l’été. Peut-être avec le changement des saisons, le cerveau n’a pas le temps de se préparer aux nouvelles circonstances.
Très probablement, la dépression d’été se produit en raison de l’allongement de la journée et l’arrivée du temps chaud qui modifient la sécrétion de molécules de signalisation dans le cerveau (neurotransmetteurs).
En conséquence, les gens souffrent d’une baisse de l’humeur, de l’insomnie, de la manie et même de pensées suicidaires. Parfois, cela peut être exacerbé par l’idée de leur propre imperfection physique qui est plus caractéristique chez les filles. Si, par exemple, vous avez du mal à vous regarder en maillot de bain, vous pouvez vous sentir frustrée.
Pour éviter la dépression d’été, essayez de communiquer plus de vive voix, soyez plus souvent à l’extérieur et ne vous attardez pas sur Internet.
Mangez plus de fruits et de légumes pour aider le cerveau à obtenir les nutriments nécessaires.
Parfois, vous dorloter doucement n’est pas un péché, mais une protection contre la dépression.