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Rave interdite : le mur policier ne stoppe pas la fête dans l’Aude

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Une forte présence policière est toujours maintenue à Fontjoncouse (Aude), où une rave party réunissant environ 2 500 participants se poursuit sur les terres récemment dévastées par le gigantesque incendie du massif des Corbières.

Photo: : IDRISS BIGOU-GILLES/AFP via Getty Images

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Une forte présence policière est toujours maintenue à Fontjoncouse (Aude), où une rave party réunissant environ 2 500 participants se poursuit sur les terres récemment dévastées par le gigantesque incendie du massif des Corbières.
Depuis la nuit de samedi à dimanche, 150 gendarmes bloquent l’accès au site et plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, selon la préfecture. Les autorités précisent que toute personne contrôlée sera verbalisée et appellent à l’évacuation immédiate du terrain, interdit à toute circulation jusqu’à lundi midi.
La mobilisation des forces de l’ordre vise à empêcher l’arrivée de nouveaux fêtards, alors que plusieurs routes départementales ont été coupées pour limiter l’accès à la zone. L’organisation de cette fête, dans une région sinistrée par l’un des pires incendies depuis plus de cinquante ans sur le pourtour méditerranéen français, suscite une vive indignation chez les habitants et les élus locaux.

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Le maire de Fontjoncouse, Christophe Tena, a ainsi dénoncé « un manque total de respect » lors d’une prise de parole médiatique, rappelant que « voir des gens festoyer là où d’autres ont tout perdu, c’est honteux ».

L’incendie, qui a démarré à Ribaute le 5 août, a ravagé près de 17 000 hectares, détruit 36 habitations, blessé 25 personnes dont de nombreux pompiers et coûté la vie à une femme âgée. Le bilan humain et écologique est toujours en cours d’évaluation, alors que l’émotion reste forte face à l’ampleur du drame et aux difficultés rencontrées par les sinistrés pour se relever.

Au cœur de cette situation tendue, le dispositif de sécurité reste donc mobilisé, avec la volonté affichée des autorités d’éviter tout débordement et de préserver une zone encore meurtrie par la catastrophe.