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Ille-et-Vilaine: il débarque chez eux en claquettes et pyjama et sauve la vie de leur nourrisson de 3 mois en arrêt cardiaque

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Guillaume a pu intervenir au moment critique.

Photo: : Serge Vo/Shutterstock

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Durée de lecture: 3 Min.

Un bébé de 3 mois qui venait de faire un arrêt cardiaque doit sa vie à un inconnu qui a débarqué en claquettes et pyjama.
Un dénouement heureux. Dans la soirée du 10 septembre dernier, un couple et leurs deux enfants – un petit garçon de 2 ans et Aëlia, une petite fille de 3 mois venue au monde avec une tumeur dans le cœur – s’apprêtent à aller dormir. La mère tient la petite dernière dans ses bras lorsque le nourrisson perd connaissance.
« Soudain, elle a poussé un cri puis s’est effondrée », raconte Ivy, la maman des deux bambins, à Ouest-France. « Elle ne respirait plus. » Aëlia vient de faire un arrêt cardiaque. La mère compose le 15 et entame sur le canapé du salon un massage cardiaque, comme le lui a préconisé l’opérateur du SAMU.
Très vite, un inconnu en pyjama débarque dans la maison. « J’ai vu un monsieur arriver en claquettes, chaussettes, short au beau milieu de la nuit », se remémore Ivy. « Et il m’a demandé où c’était. Je n’ai pas cherché à comprendre, je lui ai indiqué le canapé, il a pris la relève. »
« J’ai foncé »
La suite, c’est Guillaume, 37 ans (le héros en pyjama), qui la narre: « J’étais en train de regarder la télé quand mon téléphone a sonné. C’était l’application Stayingalive, à laquelle je suis inscrit, qui m’indiquait, qu’à moins de deux kilomètres de chez moi, quelqu’un faisait un malaise cardiaque. Je n’ai pas réfléchi. J’ai foncé. »
Soignant au CHU de Rennes et pompier volontaire, Guillaume a pu intervenir au moment critique et sauver la petite Aëlia qui a pu être conduite en urgence absolue à l’hôpital où on lui a extrait sa tumeur. Elle est aujourd’hui prise en charge dans un service de réadaptation pédiatrique.
« Des médecins du SAMU m’ont dit que je lui avais sauvé la vie. Sans le massage, son cœur ne serait sans doute pas reparti. » « C’était un moment fort puisque le jour où je suis intervenu, nous n’avions pas eu le temps de nous parler ni même de faire connaissance », raconte encore Guillaume à Ouest-France.
Depuis cet évènement, lui et la petite famille restent en contact: « J’ai apporté un doudou à Aëlia qu’elle ne quitte plus. »